Harry Hole est un policier déchu, alcoolique et exilé de Norvège à Hong-Kong. Au début de cette neuvième aventure du héros récurrent de Jo Nesbo, son ex compagne l’appelle au secours. Son fils est emprisonné pour le meurtre d’un jeune dealer. Tout accuse Oleg, et pour la police l’enquête est close. Hole veut croire à l’innocence du jeune homme et investigue dans le milieu des toxicomanes à Oslo. En apparence le trafic de drogue à décru, les rues ont été assainies grâce à l’action du nouveau chef de la police.
Si l’Italie n’a pas de secret pour vous, si vous distinguez du premier coup d’œil un milanais d’un romain, et que vous aimez les histoires policières qui prennent leur temps pour arriver, alors ce livre est fait pour vous. Dans le cas contraire vous risquez – comme moi – de rester un peu sur votre faim à sa lecture.
L’intrigue démarre assez paresseusement : Haile, un détenu africain s’évade au cours de son transfert à l’hôpital dans une ambulance dont tous les occupants sont tués.
Primé à la fois par l’Académie Française et le Goncourt des Lycéens, ce livre ne laisse pas indifférent. Avant tout l’auteur distille une bonne histoire qui n’épargne pas le lecteur jusqu’au bout de sa découverte.
Qui est vraiment Nola Kergellan, jeune fille assassinée en 1975, dont les restes sont retrouvés trente ans plus tard dans la propriété de l’écrivain Harry Québert ? Son disciple Marcus Goldmann, narrateur du roman, va s’attacher à le découvrir.
Autant le dire, l’histoire commence lentement et comme le style est - parfois - un peu lourd, le lecteur a besoin d’un peu de patience. Dans une petite ville du Wisconsin, la police reçoit un appel téléphonique brusquement interrompu. Par acquit de conscience le sheriff envoie son adjointe faire une vérification sur les lieux. Bon, la maison distante de quelques dizaines de kilomètres est isolée au bord d’un lac et l’adjointe a terminé son service.
Lincoln Perry est le héros récurrent de M. Koryta, jeune auteur - il est né en 1983 - que je découvre avec ce roman.Classiquement, Perry est détective privé de son état, plus original son client, du moins celui qui voudrait l’être, est un assassin. P. Harisson a bénéficié d’un programme de réinsertion mené par la soeur d’un mafieux, à sa sortie de prison il demande au héros de partir à la recherche de sa bienfaitrice qui a disparu douze ans plus tôt.
Le sous-titre de “Mine de petits riens sur un lit à baldaquin” est plus évocateur que son titre : “rêves d’insomniaque transcrits dans un journal de bord judicieusement déraisonnable” .Ecrit pendant les nuit d’insomnie, pendant un peu plus de 4 mois,ce journal s’ouvre à chaque fois par par une exergue, suivie d’un poème, d’un fragment, parfois d’une nouvelle brève. Tous ces textes tournent beaucoup autour du sommeil et un peu autour de la mort.
Suffit-il d’une enquête pour créer un roman policier ? Dans un japon contemporain qui n’apparait qu’en filigrane, Tamaki, jeune auteure, recherche O, personnage réel ou imaginaire du roman “Innocent” écrit par son idole Midorikawa . Elle rencontre les proches de l’écrivain décédé et dessine peu à peu son portrait et celui de sa maitresse O. A cette intrigue principale se mêle celle du roman de Modorikawa enchâssé dans le texte, et l’histoire tourmentée que Tamaki poursuit avec Seiji son éditeur et amant.